Pourquoi les positions des constellations et les signes du Zodiaque portant le même nom ne coïncident-ils pas ?
 

C’est un des atouts clés que les détracteurs de l’Astrologie sortent de leur manche, essayant de démontrer que les données qu’elle utilise sont inexactes et de nature non scientifique. Pourtant, attendez ! Il existe une explication à tout.

Dans ce cas, il s’agit d’une confusion survenue à cause de scientifiques qui, ayant le complexe de la culture hellénique, croyaient naïvement que celle-ci était la source de toute civilisation. Les scientifiques croyaient que Platon (428/427–348/347 av. J.-C.) avait découvert la précession et que le zodiaque datait de la même époque, alors que le point vernal se trouvait en Bélier. En fait, depuis les environs de l’année 2000 av. J.-C. jusqu’à l’an 221 de notre ère, le Soleil entrait dans la constellation du Bélier au moment de l’équinoxe de printemps, ce qui coïncidait avec la portion de 30 degrés de l’écliptique correspondant au signe du Bélier. Toutefois, ce n’est pas une règle permanente. C’est une règle qui se répète une fois toutes les grandes années (25 920 ans) et qui sera à nouveau d’actualité dans environ 24 000 ans. Aujourd’hui, en raison de la précession, le Soleil entre dans le signe du Bélier au moment de l’équinoxe de printemps, mais dans la constellation des Poissons. Néanmoins, le 21 mars dans l’hémisphère nord, le Soleil arrive toujours à 0° du plan de l’écliptique (le signe astrologique du Bélier), marquant le début du printemps. En d’autres termes, le printemps commence toujours le 21 mars, sans tenir compte de la constellation qui se trouve en arrière-plan dans la voûte céleste à ce moment. Le plus important est que le Soleil se trouve au même endroit dans les deux cas.

 

 
 

 
Vous souhaitez utiliser ce texte dans votre propre publication ?
Veuillez consulter les conditions de reproduction.