Saï Baba
 

Des millions de personnes dans le monde croient qu’il est le seul Dieu venu sur Terre dans un corps humain. Des millions de gens du monde entier viennent chaque année dans le sud de l’Inde pour visiter son temple, l’ashram Prashanti Nilayam, dont la traduction signifie « maison de la paix suprême ».

Ceux qui l’ont vu témoignent que ce jeune homme de 82 ans a la faculté de créer un bijou précieux, du riz ou des fruits à partir de rien, de faire pleuvoir, de faire souffler le vent, de guérir les malades et même de ressusciter les morts. Des choses bien loin de la capacité de compréhension humaine actuelle. On estime qu’il est le guide spirituel de plus de 50 millions de personnes dans le monde. Lui, n’accepte ni l’argent ni les cadeaux. Il vit dans une simplicité extrême, dans une des pièces de son ashram. Alors que selon la prophétie de Mahomet, « les vingt dernières années de sa vie, il deviendra le roi du monde », selon Shri Sathya Saï Baba, les mots du Christ « Celui qui m’envoie reviendra » s’appliquent justement à lui.

Les gens diraient qu’il est né, et lui dirait qu’il s’est matérialisé le 23 novembre 1926 à Puttaparthi, ville du sud de l’Inde. Il naît sous le signe du Scorpion à l’esprit profond, alors que le Soleil est à quelques secondes d’entrer dans le signe du Sagittaire philosophe. Intentionnellement sans doute, dans le but d’unir la profondeur d’esprit du Scorpion aux larges vues du Sagittaire. Son ascendant se trouve dans le signe de l’éternel explorateur des secrets de la vie, de la mort et de la métamorphose, le Scorpion. Sa Lune, symbole de l’intuition et de l’âme, se trouve dans son domicile, dans le signe du Cancer intuitif.

Au moment de sa naissance, il y a une remarquable concentration d’énergie planétaire au point le plus élevé du ciel, autour de l’Ascendant. Le Soleil, symbole de l’individualité, est dans l’étreinte de Saturne, le professeur, dans le signe du Scorpion mystique. Ensemble, ils sont en étroit contact avec Vénus, planète de l’amour, ainsi qu’avec Mercure, planète de la raison, dans le signe du Sagittaire spirituellement évolué. Cela indique une forte individualité et révèle que Saï Baba aura une forte influence sur l’humanité à travers son approche douce et son travail spirituel. De plus, Neptune, antenne de l'Amour Universel, est à proximité du Zénith, ce qui confirme que Saï Baba est véritablement charismatique. Pluton, instigateur des métamorphoses, est étroitement lié à la Lune, symbole de l'âme, cela dans la maison des métamorphoses (VIII). Ceci révèle sa grande intuition, à la limite de la clairvoyance, ainsi que sa capacité de régénération. L’expansif Jupiter se trouve dans le signe de l’avenir, en Verseau. Tout cela indique une personne peu commune, une personne qui sera l’antenne de l’Amour Universel, soignera l’humanité et annoncera la venue d’une nouvelle ère, l’ère du Verseau. Ce sera l’ère de l’amour, de l’humanisme et de la spiritualité. Une ère au cours de laquelle l’humanité sera prête au contact avec d’autres civilisations, mondes et dimensions.

Dès la naissance, la vie de Saï Baba est empreinte de mysticisme. Ses parents, Peda et Ishvarama Raji, affirment qu’avant sa venue au monde, les objets se trouvant dans leur maison se mettent à bourdonner en pleine nuit, comme si quelqu’un jouait de la musique avec. Si l’on en croit la symbolique des nombres, il est le cinquième enfant, c’est-à-dire l’enfant de l’harmonie, de plus né à l’aube. Ses parents lui donnent le nom de Sathya Narayana. Sathya signifie « vérité » et Narayana « celui qui réside dans tous les êtres ». Bien qu’il paraisse être né de Peda et Ishvarama par hasard, le hasard n’existe pas dans l’Univers car comme l’a dit Einstein, Dieu ne joue pas aux dés. Lorsqu'il doit naître à nouveau, probablement choisit-il ses parents, pour grandir au sein d’une famille très religieuse et adepte de la vérité. C’est en effet le moyen de connaître plus rapidement Dieu et Son amour

Ainsi, très mûr et intelligent pour ses 12 ans, Sathya Narayana va au lycée. Toutefois, ses condisciples affirment qu’il en sait déjà plus que ses maîtres et qu’il a le pouvoir de voir le passé et l’avenir. C’est peut-être pour cela, ou peut-être en devenant conscient de sa mission, qu’un jour d’octobre 1940, Sathya Narayana, à seulement 14 ans, jette son sac d’école à terre et dit à ses parents :

« Je ne suis plus votre Sathya. Je suis Saï. Je m’en vais car je ne vous appartiens pas. Mes fidèles m’appellent, ma tâche m’appelle. »

Ensuite, il ajoute qu’il est la réincarnation de Shirdi Saï Baba, ayant vécu de 1838 à 1918, dans le village de Shirdi, à proximité de Bombay. Shirdi Saï Baba prêche que toutes les religions n’en sont qu’une, pratiquement deux siècles avant l’avènement de l’ère du Verseau. À la fin de sa vie en 1918, il révèle à quelques-uns de ses disciples qu’il naîtra à nouveau dans l’Andhra Pradesh, huit ans après sa mort. En effet, Sathya Narayana, qui prend plus tard le nom de Saï Baba, Saï signifiant « mère divine » et Baba « père divin », naît huit ans plus tard, à Puttaparthi, dans la région de l’Andhra Pradesh.

Ayant clairement conscience de sa mission, il ouvre son premier ashram à Puttaparthi à l’âge de 18 ans et se voue à la recherche spirituelle et aux métamorphoses de son corps physique jusqu’à atteindre le sentiment d’unité avec l’Amour Universel. Ce n’est pas étonnant si l’on sait que dans sa carte, Pluton, symbole des métamorphoses, étroitement lié à la Lune, symbole de l'âme, dans la maison des métamorphoses (VIII), indique une personne qui a deux choix possibles dans la vie. Le premier est de se transformer en être jaloux qui vole l’amour d’autrui. Le second et le plus difficilement réalisable, est de vaincre les pulsions et les faiblesses humaines et de se transmuter en instrument de l’Amour Universel. Neptune, mage des illusions, au Zénith au moment de sa naissance, lui apporte non seulement son changement de nom, mais le met face à une alternative. La première possibilité est de se mentir à soi-même et de mentir aux autres, s’égarant dans les illusions de l’alcool et de la drogue. La seconde est de s’ouvrir à la vérité et de devenir à nouveau une antenne de l’Amour Divin.

Du point de vue d’un homme ordinaire, prédestiné par les dieux ou élevé dans la religion, il choisit dès l’enfance la voie la plus difficile, la vraie voie. Néanmoins, cette voie ne pouvait être autre si l’on sait qu’il est la réincarnation d’une âme plus parfaite, un avatar. Ainsi, à l’âge de vingt ans, Saï Baba écrit dans une lettre à ses frères :

« Je voyage et je prêche à travers le pays pour dire au peuple que tout ce que je fais est pour le bien de l’humanité. Toutefois, quelles que soient les méthodes d’analyse employées, personne ne pourra comprendre ma grandeur. »

Tout à fait compréhensible si l’on connaît la nature d’un avatar. C’est pourquoi nous nous efforçons ici de ne dévoiler qu’une face, la face humaine de sa nature, sans ambition de découvrir ce qui n’est pas visible aux yeux humains.

Cependant, Saï Baba est conscient que les êtres de la troisième dimension (le monde que nous connaissons) ne croient qu’à ce qu’ils peuvent voir, entendre, goûter ou toucher. Afin de monter aux gens jusqu’où ils peuvent se développer s’ils travaillent sur eux-mêmes, il exécute des rituels de matérialisation de différents objets, tels que des bagues, des colliers et autres. À partir de rien, il matérialise le symbole spirituel de l’Inde, la cendre sainte Vibuti, dont on dit qu’elle a le pouvoir de guérir. Bien que les scientifiques et sceptiques du monde entier viennent dans son temple pour expliquer ou contredire ses pouvoirs, ne pouvant le plus souvent rien découvrir de contestable, ils se transforment en croyants.

L’un d’entre eux dira : « Il est amour, qui vient vers vous et vous pousse aux larmes, que vous soyez dur, fort ou pas. » Et Saï Baba prêche :

« Il n’existe qu’une religion. C’est la religion de l’amour. [...] Je réponds à toutes les prières qui s’élèvent du cœur des hommes. [...] Puis, après avoir été avec moi ou avoir lu à propos de moi [...] le chrétien devient un meilleur chrétien, le musulman un meilleur musulman, l'hindouiste un meilleur hindouiste. »

Ceux qui doutent de lui, prévenus par la Bible que vers la fin des temps sur Terre se multiplieront les faux prophètes et les antéchrists, deviennent les fidèles de Saï Baba après leur rencontre avec lui, car celui-ci conquiert par ses actes. En effet, Saint Jean, à travers la Bible, conseillait aux gens de reconnaître les faux prophètes à leurs actes.

Saï Baba prédit qu’il vivra dans son corps actuel jusqu’à sa 95^e année puis qu’il se réincarnera quelques années après sa mort, pour la troisième et dernière fois. Cette fois-ci comme Prema Saï Baba dans le village de Gunaparthi, dans le sud de l’Inde.

Par ailleurs, pour aider les gens à s’unifier à leur moi intérieur et à trouver Dieu, il fait construire d’autres ashrams à travers l’Inde, comme à Bombay et à Madras, en plus de l’ashram central construit il y a une cinquantaine d’années. Là-bas, le logement et la nourriture sont gratuits. Dans l’esprit d’humanisme et d’égalité qu’il prêche, il fait construire des centaines d’écoles dans toute l’Inde, pour tous les niveaux d’enseignement, où tout est gratuit. Les élèves y viennent, non seulement de l’Inde, mais de tous les endroits du monde. Il en est de même pour les malades.

Saï Baba continue à parler de l’unité de toutes les religions :

« D’où que vous soyez, dit-il, ne tolérez pas l’intolérance religieuse ! N’abandonnez pas votre religion ! Toutefois, n’oubliez pas que seul l’amour est le principal moteur de la vie ! Pour cela, aidez-le à grandir de jour en jour ! »

Peut-être semble-t-il controversé, peut-être certains expliquent-ils les miracles qu’il réalise par l’illusion, mais personne ne peut encore expliquer la foi inébranlable que les gens ont en lui. Cela ne peut s’expliquer que par l’Amour Universel et ses mots :

« Ma vie est Mon message, l’expansion est Ma vie,
Pas de saison pour l’Amour, pas de raison pour l’Amour.
Pas de Naissance, pas de mort. »

 

 
 

 
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