Albert Einstein
 

En 1999, Time Magazine le proclame personnalité du siècle. Son visage reconnaissable et sa coiffure caractéristique ont été très souvent utilisés comme modèle du scientifique fou et du professeur distrait. Ses réflexions à propos de la question « Que se passerait-il si on pouvait chevaucher un rayon lumineux ? » ont changé la face du monde. Pour le commun des mortels, le nom Einstein est devenu synonyme de génie.

Albert Einstein est né le 14 mars 1879 à Ulm, en Allemagne, sous le signe des Poissons rêveurs. Son ascendant est dans le signe intuitif du Cancer et sa Lune dans celui du Sagittaire à l’humeur philosophe. La forte concentration d’énergie planétaire dans le signe du Bélier au moment de sa naissance atteste de sa curiosité et de son enthousiasme enfantin pour son travail. Néanmoins, un grand nombre de planètes (le Soleil, Mercure, Vénus et Saturne) se trouvent dans la maison de la réputation et de la carrière (X), maison naturelle du Capricorne. Mars, planète de l’action, a une excellente position dans le signe du Capricorne obstiné. Ceci révèle Einstein comme étant un individu doué d’une force, d’une ambition et d’une ténacité immenses. C’est précisément ce qui lui sera utile pour réaliser la tâche pour laquelle il est venu dans ce monde. D’autant plus que son Mars en Capricorne forme un grand trigone de Terre avec Pluton en Taureau et la Terre en Vierge. Tout cela souligne sa créativité, son énorme maîtrise de lui-même et sa faculté de transformer l’énergie sexuelle en énergie créative. Cela montre qu’Einstein n’est pas un représentant typique des veules Poissons. De son signe, il ne reçoit que le don de nager dans un monde différent de la réalité, dans celui de l’imagination. C’est également des Poissons que provient son besoin de solitude. Il a dit un jour : « À l’âge de cinq ans, mon père m’a offert une boussole et lorsque je la faisais tourner, elle indiquait toujours la même direction. J’ai alors su qu’il y avait dans l’espace vide quelque chose qui faisait bouger l’aiguille. À cet instant j’ai compris qu’il existe quelque chose qui ne se voit pas et qui se cache derrière les choses. » Cette réflexion ainsi que l’intérêt pour ce qui n’est pas visible au premier abord sont bien là des caractéristiques de son signe, les Poissons.

En ce qui concerne l’école, les étoiles indiquent un plus grand intérêt pour les mathématiques et la physique. Il s’efforce de toujours avoir raison. C’est pourquoi, dès son plus jeune âge, il entre perpétuellement en conflit avec les autorités et les gens à l’esprit conservateur. C’est ce que révèle la puissante étreinte de Mercure, planète du langage, et Saturne, planète de la discipline et des limitations, dans le signe rebelle du Bélier. Ses professeurs estiment qu’il n’arrivera à rien dans la vie. Comme ses questions provoquent le désordre dans la classe, ils essaient de le convaincre que le mieux est de quitter l’école. « Je détestais l’école (plutôt, l'institution dans son ensemble), dira-t-il plus tard. Je pouvais me débrouiller, mais le plus souvent j’étais beaucoup plus intéressé par les matières que j'apprenais seul à la maison, la géométrie d’Euclide, l’algèbre, le calcul intégral. Tout ce qu’on ne m’enseignait pas comme il faut à l'école. Enfin, disons-le, je n’étais pas un élève facile, ni au Lycée, ni à l’école Polytechnique. C’est pour cela que j’ai achevé mes études méprisé par mes professeurs. »

– Est-il exact qu’il ait parlé tard et qu’il n’ait présenté aucune faculté intellectuelle exceptionnelle pendant son enfance ?

C’est probablement vrai, affirment les étoiles. En fait, le froid Saturne en contact avec Mercure, planète du langage et de la raison, entraîne une maturité plus tardive, apporte des difficultés relatives au langage pendant l’enfance et rend la compréhension plus difficile. En revanche, il donne à l’âge mûr un énorme pouvoir de concentration et de pénétration dans l’essence des choses. Il n’est donc pas étonnant qu’Einstein se soit longtemps demandé : « Si la lumière est une onde, quelle que soit sa vitesse, les pics et les creux devraient se succéder. Que verrions-nous alors ? La lumière serait-elle immobile ? Le temps s’arrêterait-il ? Resterait-on comme sur la croupe d’un cheval, sur la même crête, comme immobilisé dans le temps ? » Il trouve les réponses à ces questions et publie la théorie de la relativité restreinte en 1905, puis la théorie de la relativité générale en 1906. Ce n’est certainement pas par hasard, car en 1905, Saturne, le professeur Universel, active Jupiter, planète de l’expansion, en transitant sa maison de l’intellect (IX). Le Nœud Lunaire Ascendant en transit touche l’original Uranus dans la seconde maison de l'intellect (III). À la même époque, Jupiter en transit active Pluton, planète de la haute conscience spirituelle, dans la troisième maison de l'intellect (XI). Ainsi s’active le grand trigone de Terre et les idées des sphères supérieures de la Conscience Universelle prennent une forme matérielle.

En 1905, il explique l’effet photoélectrique à l’aide de la théorie quantique. Pour cela, il recevra le prix Nobel de physique en 1921. Au cours de cette année 1921, dans leur transit, Jupiter, planète de la spiritualité, et Saturne, le professeur Universel, s’étreignent avec force en Vierge, à l’endroit où se trouve la Terre, dans son grand trigone de Terre. Pluton en transit est proche de l’Ascendant et Uranus du Zénith. Néanmoins, Einstein restera le plus dans les mémoires pour sa théorie de la relativité et pour l’équation :

E = mc²

L’énergie de chaque corps est égale à la masse de ce corps multipliée par le carré de la vitesse de la lumière (300 000 km/s). C’est la découverte la plus importante du siècle précédent. Elle changera la face du monde.

– Comment est-il parvenu à ces découvertes révolutionnaires ?

Au moment de la naissance d’Einstein, dans les maisons de l’intellect (III, IX et XI) se trouvent Jupiter, planète de la chance et de la spiritualité, Pluton, planète de la haute conscience spirituelle, et l’original Uranus. Cela explique pourquoi son esprit ne connaîtra pas de limites. Ses processus logiques se différencient de ceux du commun des mortels et le mèneront au génie. Simultanément, Pluton est en étroite relation avec Algol (une étoile des dizaines de fois plus puissante que le Soleil, éloignée de 93 années-lumière). C’est la même étoile qu’a Tesla en combinaison avec Uranus et l’Ascendant. Algol est habituellement de mauvais augure. Toutefois, chaque mal recèle un bien et les grandes découvertes de la science se font probablement avec sa bénédiction.

La relation entre ces trois planètes des maisons de l’intellect confèrent à Einstein une puissance intellectuelle et une largeur d’esprit uniques, des idées originales, des facultés de visionnaire et la capacité d’embrasser les plus vastes étendues de la philosophie et de la science. Quant à son obsession de la science, elle peut le mieux se faire comprendre grâce à une anecdote connue. Selon l’histoire, Einstein était tellement occupé par son travail qu’il était constamment en retard pour le déjeuner. Cela énervait beaucoup Mileva, son épouse, qui se plaignait en permanence, sans que cela change quoi que ce soit. Un jour, comme à l’accoutumée, elle servit la nourriture et appela son mari plusieurs fois. Perdu dans ses pensées comme toujours, inconscient du monde qui l'entourait, Einstein ne prêtait aucune attention à ses mots. Cela fâcha tant Mileva qu’elle vint et lui versa un bocal d'eau sur la tête. Entièrement trempé, Einstein lui sourit et dit : « D’habitude il y a que des éclairs et du tonnerre, mais aujourd’hui il pleut. »

– Toutefois, que disent les étoiles d’Einstein en tant que mari, père et amant ?

La Lune, symbole des sentiments et de l’épouse, se trouve dans le signe du Sagittaire à l’humeur aventureuse, dans la maison du travail (VI). Par ailleurs, Saturne, maître de la maison du mariage, est en étroite relation avec le rationnel Mercure. Cela indique qu’Einstein ne pouvait pas se laisser aller aux émotions, en raison d’un fort sentiment de devoir envers le travail. Simultanément, cela montre qu’il demandait une totale liberté à sa partenaire. Grande était la probabilité qu’il se marie avec une femme venue d’un autre pays, ayant une autre mentalité, une autre religion et un mode de vie différent. En réalité, Mileva Marić, sa première épouse, avec qui il se marie le 6 janvier 1903, vient de Voïvodine C’est une personne intelligente et indépendante, qui ne correspond pas à l’image traditionnelle de la femme de cette époque. Elle est en fait la seule femme de l’école Polytechnique de Zürich. Néanmoins, les parents d’Einstein s’opposent à cette liaison, en particulier sa mère. Celle-ci a des préjugés quant aux Serbes, elle estime que Mileva est trop vieille pour son fils et qu’elle présente des défauts physiques. C’est probablement le fait que Mileva Marić n’est pas juive qui la gêne le plus. Dans une lettre qu’Einstein envoie alors à sa mère, il décrit Mileva comme « un être égal à moi, fort et indépendant comme moi ».

Voici ce qu’Einstein pense du mariage : « Le mariage n’est qu’une folle tentative de transformer l’instant en quelque chose de durable. Chaque mariage est dangereux. Je suis un cheval qui aime chevaucher seul. Je ne suis pas fait pour les tandems ou le travail d’équipe. Je puis aimer l’humanité, mais dès que cela se transforme en relation personnelle et intime, cela change tout. » Un tel comportement renforcé par la force agressive de Mars dans la maison du mariage (VII) indique que son union ne durera probablement pas longtemps. C’est ce qui se produit, son premier mariage tombe en ruines en 1919, même après qu’Einstein et Mileva aient vécu séparément les cinq années précédentes. Il se marie pour la deuxième fois au cours de la même année, avec Elsa, sa cousine germaine du côté maternel, et issue de germain du côté paternel. Cependant, il prend également ses distances vis-à-vis d’elle. Puis, sous l’influence de Vénus dans le signe passionné du Bélier, il la trompera avec des femmes plus jeunes dans ses années plus mûres. Rien d’étonnant à cela, si l’on sait qu’en 1919, Jupiter, planète de la chance, transite son Ascendant, marquant ainsi le début d’un nouveau cycle dans son existence.

– Einstein a-t-il été un homme qui savait montrer son amour ?

Oui, mais seulement pendant peu de temps, révèlent les étoiles. En d’autres termes, le rapport discordant du Soleil, symbole de l’ego, et de la Lune, symbole des émotions, indique le déséquilibre entre la vie professionnelle et la vie affective. La Lune et Vénus, indicateurs du côté affectif de l’individu, se trouvent dans les maisons du travail et de la réputation (VI et X). Cela montre qu’il n’a véritablement été amoureux que de son travail. Toutefois, le Soleil situé dans le signe des Poissons l’a parfois rendu romantique, ce que révèlent les lettres d’amour adressées à Mileva Marić.

– Les rumeurs selon lesquelles Mileva, meilleure mathématicienne que lui, a le mérite du développement mathématique de ses théories sont-elles fondées ?

Au début, il est certain qu’elle l’a beaucoup aidé. Mercure, planète de la raison, en étroit contact avec Saturne, planète des restrictions, entraîne une compréhension plus difficile, mais plus tard, ce qui est appris ne sera jamais oublié.

– Einstein croyait-il en Dieu ?

Au cours de la première guerre mondiale, Einstein revient à la religion de son enfance, le judaïsme. Mais à la différence de ses années d’enfance marquées par une attitude dogmatique (il chante même des chants religieux en partant à l’école), l’âge adulte voit ses conceptions changer. Il dira : « Avec le temps, j’ai appris que derrière chaque chose existe un ordre que nous percevons d’une manière indirecte. Tout relève de la même religion. En ce sens, je suis un homme religieux. » En 1929, Einstein dit au rabbin Herbert Goldstein : « Je crois en le Dieu de Spinoza qui Se révèle à travers les lois de l’harmonie du monde, pas en un Dieu qui s’inquiète de la destinée et des actes de l’humanité. »

L’astrologie peut expliquer un tel changement. Jupiter, planète de la spiritualité, située dans la maison de la religion et de la philosophie (IX), indique que les conceptions religieuses dogmatiques prendront une dimension philosophique avec le temps.

C’est précisément la conviction que rien dans l’Univers n’est dû au hasard qui le pousse à se confronter aux cercles scientifiques de l’époque, qui prêchent le contraire. C’est d’alors que date la célèbre déclaration : « Dieu ne joue pas aux dés. »

– Le fait de vivre pendant l’époque la plus tumultueuse de l’histoire de l’humanité, la première et la seconde guerre mondiale, l’a-t-il poussé à s’intéresser à la politique ?

En raison de ses origines juives et des sérieuses menaces de morts proférées par les nazis, Einstein est obligé de quitter l’Europe en décembre 1932 et s’installe en Amérique. C’est ici que les étoiles entrent à nouveau en scène. Jupiter, planète de la chance et de l’expansion, situé dans la maison de l’étranger (IX) ainsi que la Lune, symbole de l’âme, située dans le signe du Sagittaire, ami de l’étranger et des étrangers, montrent qu'il vivra la pleine expansion et l'apaisement loin de chez lui.

C’est avec les plus grands honneurs qu’il est attendu dans se nouvelle patrie. Il déclarera : « En fait, je n’ai jamais appartenu à un pays ni à un état, ni même à une famille. » En Amérique, sa popularité est telle que les gens l’arrêtent en permanence dans la rue et lui demandent de leur expliquer sa théorie. À la fin, il a une idée salutaire. Quand les gens le reconnaissent, il leur répond : « Excuse-moi, je suis navré. On me prend toujours pour le professeur Einstein. »

En ce qui concerne la politique, le Bélier en lui ne peut rester indifférent et Einstein se moque de l’ascension du mouvement nazi. Après la guerre, il tente d’être une voix de modération au cours de la période agitée de la création de l’état d’Israël et s’oppose à la politique anti-communiste aux États-Unis. En 1952, il refuse la proposition qui lui est faite de devenir le deuxième président de l'état d’Israël. Tout à fait prévisible si l’on sait que la Lune, maître de son horoscope, se trouve dans le signe du Sagittaire à l’esprit cosmopolite. Ceci révèle qu’Einstein se sent citoyen du monde, tandis que l’attachement à un état et une nation signifierait pour lui perdre sa liberté.

– Quels étaient ses rapports avec ses propres enfants ?

Probablement froids et totalement indifférents. La destinée de son premier enfant, sa fille Liserl, née en 1902, alors que Mileva et Einstein ne sont pas encore mariés, reste inconnue. Il n’entretient aucun rapport avec son fils aîné, Hans-Albert, né en 1904 et devenu professeur d’université en Amérique. Son plus jeune fils Eduard, né en 1910, est atteint de schizophrénie et passera toute sa vie dans une clinique en Suisse. C’est probablement lui qui est la victime du chromosome du génie Einsteinien, qui sait souvent se transformer en son contraire, d’autant plus que Mileva n’était pas une femme à l’esprit ordinaire. Quant à la vie privée, Nikola Tesla a probablement approché la vérité au plus près lorsqu’il a dit : « Le mariage pour un artiste, oui. Pour un musicien, oui. Pour un écrivain, oui. Mais pas pour un scientifique. Les trois premiers ne peuvent qu’être inspirés par la présence de la femme. Son amour les amène aux plus belles et aux plus grandes œuvres. Alors que le chercheur est passionné et cette passion et tellement sauvage et violente que s’il la consacrait à la femme, il ne resterait rien pour la recherche. »

– Parmi les nombreux scientifiques du 20^e siècle, pourquoi est-ce Einstein qui est devenu synonyme de génie ?

L’intuitif Neptune, maître du signe des Poissons dans lequel est né Einstein, situé dans le signe matérialiste du Taureau, lui a permis de faire passer ses idées du plan Universel au plan matériel. Le rapport harmonieux de Neptune et d’Uranus, planète de la volonté, lui a donné la force de réaliser ce que lui a inspiré son intuition. Dans le cas contraire, sans volonté affirmée, l’imagination ne reste qu’une succession d’images ordinaires qui finissent par se fondre dans le Grand Rien de l’Univers.

En ce qui concerne la raison de son succès, il dira lui-même : « Je suis resté un enfant, c’est pourquoi je me suis toujours posé des questions simples que ne se poserait pas une adulte : qu’est l’espace, et qu’est le temps ? Dieu aurait-il pu créer l’Univers différemment, ou n’a-t-il pas eu d’autre choix ? Et comment l’aurais-je créé si j’en avais eu la possibilité ? »

Son âme a quitté le monde tridimensionnel le 18 avril 1955 pour s’unir à nouveau à l’Absolu, alors que Jupiter et Uranus en transit se trouvaient dans une puissante étreinte en Cancer, dans sa maison du moi (I). Avant la crémation de son corps, des médecins préoccupés par la matière et oubliant l’esprit, ont extrait son cerveau dans l’espoir que la neurologie du futur pourra découvrir ce qui rendait Einstein tellement intelligent.

– A-t-il trouvé la réponse à toutes ses questions ?

Cela reste un secret.

 

 
 

 
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